Le Conseil départemental a inauguré, le mercredi 21 mai, l’extension de près de 170 hectares de ses périmètres irrigués à Saint-Louis, dans les secteurs de Pièce-Louise, les Canaux et L’Eperon. C’est le vice-Président Gilles Hubert qui représentait le Président Cyrille Melchior pour l’occasion, aux côtés de la vice-Présidente Béatrice Sigismeau, du vice-Président Serge Hoareau, également Président de la Saphir, et de la vice-Présidente Camille Clain, qui représentait la maire de Saint-Louis. L’événement s’est également déroulé en présence du Président de la Chambre d’agriculture, Olivier Fontaine.
Le projet inauguré répond à deux objectifs : conforter la vocation agricole des pentes du Sud de l’île et limiter la pression sur la ressource en eau potable. Un nouveau réservoir de près de 1 000 m3 a été construit à côté du réservoir existant de Mouchoir-Gris, et plus de 20 km de réseau d’irrigation ont été déployés. C’est 131 prises d’eau supplémentaires qui sont désormais disponibles, via 49 bornes, pour les agriculteurs de la zone.
« Nous devons plus que jamais rester mobilisés pour accompagner la résilience du territoire, à travers le développement agricole et surtout la construction d’infrastructures hydrauliques visant à sécuriser l’alimentation en eau de tous » expliquait Gilles Hubert. Et alors qu’il rappelait l’évolution des périmètres irrigués du Sud, le vice-Président du Département soulignait les synergies à l’œuvre pour parvenir à concrétiser les projets d’une telle envergure, jusqu’à l’Union européenne qui a débloqué 8 millions d’euros via le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).
« Ce chantier incarne une ambition collective, confirmait Serge Hoareau. Celle d’offrir à nos agriculteurs les moyens de produire mieux, durablement, en valorisant tout le potentiel agronomique de ces terres. » Le Président de la Saphir mettait ainsi en exergue la volonté de faire de l’eau un levier de développement, un outil d’équité territoriale, un bien commun au service de l’agriculture, de l’économie et des générations futures. Pour Saint-Louis, Camille Clain rappelait l’importance économique de l’agriculture et désignait les programmes d’extension des périmètres irrigués comme les boussoles de ce développement.
